La troupe est l'une des plus anciennes de Paris et fut la seule troupe équestre de France à ses débuts, avant de devenir terrestre durant la plus grande partie de son existence. On suppose qu'elle s'est inscrite dans le mouvement des scouts d'Europe dans les années 60 et y est restée jusqu'à aujourd'hui.

 

La période terrestre de la troupe dura jusqu'en 1991, les quatre patrouilles étaient dans les années

70-80 celles de la Panthère ( dont fut CP le commissaire de police Jean-Luc Taltavull), du Lynx, du Faucon et de L'Aigle (dont fut CP l'actuel père abbé de Saint-Wandrille, Jean-Charles Nault ainsi que Mgr Aillet). 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la XIXe Paris dans les années 80

 

 

En 1991, grâce à une maîtrise brevetée et amatrice de voile, la troupe devint marine et atteignit les sommets en terme de navigation dans une période allant de 1991 à 1993 puisque chaque équipage avait la possibilité de naviguer sur un habitable loué par des Scouts de France de Vannes. En 1994 et 1995 les camps furent également marins, mais cette fois ce fut sur les loups de mer de la base militaire de la rade Brest que les scouts de la XIXe naviguèrent. En 1996, la troupe navigua sur le lac de Der avec des dériveurs encadrés par les moniteurs d'une école de voile et passa l'autre moitié du camp en Alsace. En 1998, après le drame de l'abbé Cottard qui mit en péril la vie de quatre scouts, de nombreuses troupes marines fermèrent. La fermeture de la IIIe marine Paris contraint ses derniers scouts à rejoindre la XIX devenant ainsi la dernière troupe marine de Paris. En 2005, alors que la troupe naviguait dans la rade de Brest, les bateaux poussés par le vent partirent à la dérive, ce qui inquiéta un passant qui appela les secours. C'est ainsi que le chef de troupe de l'époque Alexis Bourgninaud se retrouva en garde à vue. Une chute de l'effectif provoqua la fermeture de l'Albatros pendant deux ans (2005-2007) puis du Goëland en 2008.

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Grâce à une subite recrudescence de l'effectif à la rentrée 2009, la troupe ne cessa de progresser, au point de finir première du rallye de sélection Île-de-France pour l'Eurojam 2014. Elle y participa et ce fut un moment inoubliable avec sa cérémonie d'ouverture, son pèlerinage à Lisieux et son grand jeu. C'est le Goëland qui remporta le camp, une première depuis un grand nombre d'années. 

 

En 2015 la troupe retourna dans la rade de Brest pour naviguer sur les fameux loups de mer après un camp terrestre mouvementé jumelé avec la 1ère Brocéliande. Le Cormoran sortit vainqueur du camp.

 

En 2016, c'est l'Orque qui remporta haut la main le flot camp grâce à une maîtrise admirable des loups de mer toulonnais. Le camp fut marqué par la fermeture du premier lieu non conforme aux règles de sécurité vis à vis des incendies  ainsi que par le match de rugby Toulon-Toulouse auquel la troupe assista dans les tribunes du stade Mayol.

 

En 2017, Le camp fut uniquement terrestre par manque de formation marine. Le camp se déroula en Aveyron au domaine de la Boissonade sous le thème de l'indépendance écossaise, un  camp très humide  mais durant lequel la troupe eut l'occasion de visiter la forge de Laguiole. Le camp fut remporté par le Goëland qui profita de la blessure du CE de l'Orque Baudouin Soubrier, pour s'accaparer du flot camp.  

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En 2018, le camp fut sur le thème du Parrain. La troupe navigua avec des drascombes  prêtés par une  troupe bordelaise sur les lacs de Biscarosse et de Sanguinet. Un camp remporté avec  panache par le Goëland suivi de près par le Cormoran. Durant ce camp, la troupe dut affronter moustiques et maladies mais connut cependant des instants de réconfort en assistant à la victoire de la France en coupe du monde ainsi qu'aux feux d'artifice de Biscarosse Plage.

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Les camps 2019 et 2020 se déroulant à Ploubalay puis à Fontaine-le-Port marquèrent un trou important dans le mythe marin de la XIXe. En effet, les deux camps se déroulant à terre empêchèrent la troupe de renouveler son génie marin et la génération naissante de scouts perdit peu à peu de son savoir faire.

L'Albatros remporta le camp de Ploubalay et le Goëland celui de Fontaine-le-Port.

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L'ambition de la troupe pour le camp 2021 fut celle de rehausser le niveau marin de la XIXe. Malgré la situation sanitaire lié au Covid-19 qui freina de manière conséquente les projets de la maîtrise, la troupe put à nouveau naviguer sur les drascombes de Biscarosse sous le regard paternel de Geoffroy Dunoyer. La légendaire ambiance de la XIXe ne manqua pas de marquer les esprits et c'est l'Orque qui remporta le camp grâce à sa bonne maniabilité des bateaux. Malgré son éternelle malédiction, l'équipage pu offrir à l'Orque le flot veillée brisant ainsi le sort qui leur était jeté depuis de longues années.

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A présent c'est à toi jeune lecteur de faire vivre cette troupe à travers tes propres aventures et laisse son histoire être marquée de ton empreinte, puisse la XIXe exister à jamais pour des siècles et des siècles.

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Si la paroisse de référence est depuis longtemps la paroisse Saint-André-de-l'Europe (VIIIe arrondissement), ça na pas toujours été le cas. En effet, les scouts d'Europe ont pendant longtemps été moins bien accueillis dans les églises. Dans les années 80, Le local était situé place Monge, dans le Ve arrondissement, dans un garage partagé avec la meute. 

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